Bufflonnes

Les mains dans le ciment, il y laisse des empreintes de nageoires; cela doit être l’année de la carpe. Le manque d’affection aura poussé l’amoureux à courtiser les bufflonnes au détriment de vapeurs d’alcool. Une nausée en vaut le jeu et la chandelle car elle embrase l’armature de son cœur. Chaque morsure de gamelle efface une ligne de plus de sa page quadrillée, peu importe le poids de ses mots. Son cinéma est modelé sur la réalité des autres. Il enfouit ses soupirs sous des coussins de lait, son airbag est gonflé à l’amertume.

Il cherche la symétrie de sentiment sur la bissectrice du destin, mais en bout de course, toutes les haies reste à franchir; son équerre demeure fidèle à l’angle droit. Il aura beau obscurcir de poèmes les murs imparfaits des saisons, il ne trouvera qu’une ornière en-dessus des feuilles automnales. Le voile qui enveloppe ses sourires est imbibé de silence, quand il prend la parole le son du banjo s’amenuise pour ne devenir qu’un fil de soie. Une cigale l’observe à nouveau, signe d’une dépendance futile à la routine dont il est le témoin. Sur le velours qui recouvre son idéalisme, des plis se forment après chaque armistice, on le guette depuis les tourelles du désespoir.