Boulanger d’une milice

N’y avait-il pas un vase sur la table avant que je me marque le menton d’une brûlure au fer de lance ? J’en suis persuadé. De plus, les vertèbres du moulin, ne sont-elles pas les racines du grattoir ? Ou est-ce une parodie odieuse ? Suis-je le frère inconnu d’une famille de bons vivants ? Je gratte pourtant la surface du melon, mais rien. J’entends à peine le murmure du soleil. Est-il divaguant lui aussi ? Je m’interroge, je fléchis mon biceps, l’orthodontiste me mordra un jour, j’en suis aussi sûr que la serre est convexe.

Dans la pièce d’à côté, la saumure écarlate décrit des cercles, cela signifierait-il que le pain est monté en selle ? Suis-je le boulanger d’une milice fourragère ? Alors qu’on me tatoue une flûte et une fougère sur les avant-bras. J’accepterai l’expatrié morceau par morceau, qu’il soit vif ou capricieux, il recevra le même pic à glace. Qu’il en devienne alors vain ! Il en est ainsi quand l’orthographe s’atrophie, l’ambivalence est époustouflante, elle souffle la poussière comme une plume de loup. Solitaire, inconcevable mais bien discernée, sa silhouette est tracée au menhir. Qui viendra écrire sa jouvence une fois ombre ? Peut-être qu’une hélice lui enverra un signe de grossesse. À la naissance, il sera libre de toutes contorsions mais avec l’aube qui s’étend de plus en plus vers l’antipode, une nomenclature sombre viendra à coup sûr remplir ses calots de quartz.

Je m’offre encore une boîte vide avant de répartir mon affliction autour des clairières aux sandales. Quelques pas en direction du cachou; un timbre, une révolution et j’appose ma signature sur les billets de menthe. Sentez-vous ses fleuves d’arômes ? Ils coulent vers leurs chute, sans entamer le moindre point de suture, serait-ce une calomnie qu’il susurrent ? Peu importe, entre les nuages babyloniens reposera l’échafaudage souverain. Sur la rive, près du colibri, je mettrai ma veilleuse en bouteille, comme un message dans la nuit. Suis-je bien obsolète ?