Déesse asthmatique
Les doigts en cendre pointés vers le ciel qui ensemble forment l’arbre à cames sur lequel poussaient les grandes respirations de nos aïeuls. Passage à tabac pour un peu d’écorce dérobé en embrassant le tronc de nos adieux, bonjour tristesse.
Belle déesse asthmatique à la chevelure de feu, est-ce une luciole qui brûle encore en rigolant de votre splendide toux ? Un manque d’air sur les autoroutes pulmonaires étouffe la flamme de votre volonté comme un poil dans la main.
Une promesse qui résonne entre quatre murs de briquets, c’est promis j’arrête demain.