La douceur des fous est telle qu’il s’échappe de leurs mitaines une fumée contorsionniste très agréable. Bientôt, un figurant finira son verre d’Ouzo et ira, fougueusement s’asseoir dans une carrière pour réfléchir aux dimensions de sa future pergola. Il étendra sa nappe de pique-nique sur les genoux d’une speakerine, tachetée de paraffine, pour qu’elle ne se penche pas trop au parapet. Un nœud se nouera entre les cordes à linge cinématiques. Tout deviendra alors rouge, même le radiateur d’où les lignes téléphoniques se déroulent.
Un X – peut-être celui de Malcolm – viendra rendre pluriels quelques mots d’eau. Encore une discorde à choyer, comme une dent de lait, avant que l’autoroute ne soit coupée de part et d’autre par l’épée de Damoclès, oscillante comme le balancier d’une pendule mise en marche par les applaudissements d’une horde de naturalistes monothéistes. Ces manœuvres crève-cœur finiront bien par avoir raison du lieutenant et de son képi en forme de houppette, émoustillant de pied ferme le figurant. Mais, comme il n’y a plus d’amour, il jettera simplement son parapluie dans les flammes de fin de couplet.