Assoupi là où les désirs éparpillés s’enchevêtrent entre les racines de sycomores erotisés, je sens pousser en moi le lierre auquel on accroche nos bizutages, tels des trophées de chasse. L’étourdissement est de mise, là où l’on se prélasse dans les rôtisseries pour guérir de nos soupirs encore humides de mécontentement. Bien incapables d’effacer notre semblant de perversion, c’est à blanc que nous tirons un trait sur le passé. Immobile, mais plus en mouvement que jamais. Avec les outils de l’ébéniste, nous nous frayerons un chemin à travers le feuillage affriolant d’une nuit dévêtue, et flânerons sans but jusqu’à ce que les sycomores retrouvent à nouveau leur forme phalliques.