Menuisier de la grisaille
Menuisier de la grisaille, entends-tu les bâillements de la poissonnière aux alibis forgés dans les contre-courants d’une révolte ? Laisse-la aiguiser ses dents de scie sur les reflets miroitant du désespoir et courir à pieds nus sur les ombrelles jusqu’à qu’il ne reste plus qu’un seul coquelicot de dentelle.
Menuisier de la grisaille, sens-tu le doux marasme de son incantation au merveilleux prendre racine au-dessus des chibres impolis ? Elle seul saura t’ankyloser aveuglément jusqu’à qu’elle devienne la charnière de tes détours dans le berceau de tes plus belles angoisses.
Menuisier de la grisaille, ne la vois-tu pas embellir les malentendus bâtis à la hâte sur les sanglots mélodieux d’une tirade mal récitée ? Échangeras-tu ton imposture pour une vengeance saisonnière lorsque ses raccourcis cesseront d’effiler le temps dans les chaumières. Seras-tu enfin prêt à devenir le poissonnier de sa grisaille ?