Guimauve à offrir

En suivant de près les pas des vieux en gilet, l’on s’aperçoit qu’il sèment des chapeaux à trous devant chaque ambassade qu’ils ont le bonheur de croiser de leur regard de mouche. Y germe aussitôt des paysages paysans aux lopins triangulaires où l’on sent s’évanouir l’odeur du calamar olympien. En dehors de ces coquilles d’agneaux, une quenelle de sous-entendus se forme à la surface, mais cela fait longtemps que l’on ne passe plus l’éponge, à chacun son sale quart d’heure disait le proverbe à propos de la mise à ban. À force de fouler le gazon outrageant des policiers en foulard, ce carillon splendide évite de près la guérison.

Aux branches des amandiers, un miroir pend, l’abstrait s’y reflète, c’est un carreau brisant, une bouée d’épines, le temps peut s’y reposer. Tirons sur ces mors avant qu’il n’allaitent, nous ne pouvons nous permettre de faire attendre les marées de vin. Foncez canassons jaloux, vous avez l’orage du vantard aux trousses ! Malheureusement, les starting-blocks on déjà éteint leur cheminée et pas une risette ne justifierait cette réprimande osée. Mais alors quelle est donc cet air de jazz qui pistonne les vagues ? C’est une guimauve à offrir, me dit-on. Le moment est alors venu d’ouvrir les lances à incendie et d’assécher les terriers habités par les poulpes poudreux. « Mirage, mirage !» qu’il hurlaient. Tous les rectangles de couleur sont à présent marqués d’une encoche à cigare. Une avalanche dort alors que d’autre griffon poche des petits légumes d’or.

Abrité par un parapluie tyrolien, l’on discerne la voix d’un homme en habits d’abeille. Il a le bourdon, ces lunettes ont la monture épaisse, il a surpassé la mode. Il s’imagine faire table rase, mais les horaires de l’observatoire l’en empêche, il est bien trop gourmand. On lui jette une grimace, un chemin de jonquilles se déroule à ses pieds, il l’enjambe et c’est le noir, épais, synonyme d’une ellipse répétitive, il n’oubliera plus jamais son marque page. Les policiers se sont depuis dispersés, plus d’exemples latents, c’est un milieu carcéral pour les anges, une salle de concert vieillie pour les géants. Qu’il pleuve ! Qu’il pleuve ! et l’on arrêtera enfin de s’amouracher.