Cinq tirades

Un pour les bambins jaunissant devant l’herboristerie qui fut jadis le tremplin de leurs pires folies inavouées.

Deux pour les châtaignes des loups aux beignets bleus, accroupis sous une mesquinerie abandonnée aux pédiatres affabulateurs.

Trois pour le pouls blafard des nudistes enjoués aux quatres coins d’une mimolette volée à une fouine aveugle.

Quatre pour les ampoules des esplanades qui alimentent en vinaigre de pomme le coeur des misogynes fuyant leur ostéopathe.

Cinq pour le messager des mensonges blancs que s’échangent les chipies mansardées dont l’accoutrement est une saison caduque.