Assoupi là où les désirs éparpillés s’enchevêtrent entre les racines de sycomores erotisés, je sens pousser en moi le lierre auquel on accroche nos bizutages, tels des trophées de chasse. L’étourdissement est de mise, là où l’on se prélasse dans les rôtisseries pour guérir de nos soupirs encore humides de mécontentement. Bien incapables d’effacer notre semblant de perversion, c’est à blanc que nous tirons un trait sur le passé. Immobile, mais plus en mouvement que jamais. Avec les outils de l’ébéniste, nous nous frayerons un chemin à travers le feuillage affriolant d’une nuit dévêtue, et flânerons sans but jusqu’à ce que les sycomores retrouvent à nouveau leur forme phalliques.
A l’ombre des sycomores
-
A l’ombre des sycomores
Assoupi là où les désirs éparpillés s’enchevêtrent entre les racines de sycomores erotisés, je sens pousser en moi le lierre auquel on accroche nos bizutages, tels des trophées de chasse. L’étourdissement est de mise, là où l’on se prélasse dans les rôtisseries pour guérir de nos soupirs encore humides de mécontentement. Bien incapables d’effacer notre…
-
Cinq tirades
Un pour les bambins jaunissant devant l’herboristerie, jadis le tremplin de leurs pires folies inavouées. Deux pour les châtaignes des loups aux beignets bleus, accroupis sous une mesquinerie abandonnée aux pédiatres affabulateurs. Trois pour le pouls blafard des nudistes enjoués aux quatre coins d’une mimolette volée à une fouine aveugle. Quatre pour les ampoules des…
-
Menuisier de la grisaille
Menuisier de la grisaille, entends-tu les bâillements de la poissonnière aux alibis forgés dans les contre-courants d’une révolte ? Laisse-la aiguiser ses dents de scie sur les reflets miroitant du désespoir et courir à pieds nus sur les ombrelles jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’un seul coquelicot de dentelle. Menuisier de la grisaille, sens-tu…